25 mars 2009
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Les invités de la manifestation Prix littéraire PEP Solidarité ont fait connaissance avec notre célèbre confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie. Chez Anne Dutriez, nous avons tout appris sur ce fruit délicat, objet de tant d'attentions depuis des siècles.
Après des explications avisées d'Anna, guide de l'Office du Tourisme, un film délicieusement rétro, datant des années cinquante, nous a montré comment cette confiture de groseille prenait naissance, après que les précieuses baies fussent passées dans les doigts experts des épépineuses barisiennes.
Dos courbé et douloureux, yeux fatigués, doigts abîmés par l'acidité du fruit, ces ouvrières passaient des heures à extraire les pépins, en prenant garde de préserver la rondeur généreuse de la groseille.
Rouge ou blanche, versée dans les chaudrons où l'attend le sirop de sucre bouillonnant, elle va se sublimer en trésor parfumé, bientôt enchâssé dans de précieuses verrines de cristal.
Quittant cet univers suranné, nous avons retrouvé la maîtresse de ces lieux qui nous a montré comment on devait procéder: après avoir coupé le pédoncule du fruit, la plume d'oie taillée en biseau fend la peau délicate et extrait les pépins. La blessure refermée, le fruit est prêt.
Depuis 1344, il est fait mention de la fabrication de cette confiture à Bar-le-Duc. Les nobles et les bourgeois en offraient aux juges pour les remercier d'un procès gagné, les rois de France en raffolaient... "Un rayon de soleil dans un pot", ainsi l'évoquait Marie Stuart! Le Président Raymond Poincaré l'introduisit à l'Elysée, Alfred Hitchcock en dégustait le contenu d'une verrine chaque matin au petit-déjeuner, exigeant, des hôtels où il descendait, cette singulière prestation.
Cette confiture est, de nos jours, exportée dans le monde entier.
Pour en savoir plus, visitez le site A la Lorraine...
Anne Dutriez, détentrice du secret familial, nous montre la première étape qui mènera à cette succulente friandise, spécialité de Bar le Duc.
Après des explications avisées d'Anna, guide de l'Office du Tourisme, un film délicieusement rétro, datant des années cinquante, nous a montré comment cette confiture de groseille prenait naissance, après que les précieuses baies fussent passées dans les doigts experts des épépineuses barisiennes.
Dos courbé et douloureux, yeux fatigués, doigts abîmés par l'acidité du fruit, ces ouvrières passaient des heures à extraire les pépins, en prenant garde de préserver la rondeur généreuse de la groseille.
Rouge ou blanche, versée dans les chaudrons où l'attend le sirop de sucre bouillonnant, elle va se sublimer en trésor parfumé, bientôt enchâssé dans de précieuses verrines de cristal.
Quittant cet univers suranné, nous avons retrouvé la maîtresse de ces lieux qui nous a montré comment on devait procéder: après avoir coupé le pédoncule du fruit, la plume d'oie taillée en biseau fend la peau délicate et extrait les pépins. La blessure refermée, le fruit est prêt.
Depuis 1344, il est fait mention de la fabrication de cette confiture à Bar-le-Duc. Les nobles et les bourgeois en offraient aux juges pour les remercier d'un procès gagné, les rois de France en raffolaient... "Un rayon de soleil dans un pot", ainsi l'évoquait Marie Stuart! Le Président Raymond Poincaré l'introduisit à l'Elysée, Alfred Hitchcock en dégustait le contenu d'une verrine chaque matin au petit-déjeuner, exigeant, des hôtels où il descendait, cette singulière prestation.
Cette confiture est, de nos jours, exportée dans le monde entier.
Pour en savoir plus, visitez le site A la Lorraine...
Les Barisiens et leurs hôtes en redemandent!