Dans les allées du Salon des Antiquaires, se rencontrent les amateurs de bel ancien.
Meubles patinés, consoles cirées, bijoux précieux ou tapis de soie côtoient vases Art Nouveau, pendules mordorées ou coffres sculptés.
Cinquante exposants venus de France et d’ailleurs se sont méticuleusement approprié leur stand pour les transformer en intérieurs cossus, dignes des grandes demeures bourgeoises.
Et les spécialistes d’objets uniques, comme cannes, tapis ou horloges laissent deviner tout un monde d’autrefois où le battant de cuivre rythmait la vie, où le pas du promeneur se faisait léger par les chemins, où le taffetas de satin caressait les sols des salons et des boudoirs… Un régal pour les yeux… un autre regard vers le luxe suranné d’autrefois.
Au milieu de ces jolies choses, il faut parfois avoir l'oeil plus exercé et solliciter les compétences avisées des exposants, tel Eduard-Schüttler, de Munich, qui présente toute une série de cannes du XVIIème au XXème siècles, des cannes qui renferment des secrets qu'il nous dévoile en toute bonhomie...