Complicité, Autonomie, Bonheur, Lien social... Quand on n'a pas l'usage de ses jambes, c'est précieux d'avoir un ami qui en a quatre...

Ce samedi, l'association Handi'chiens avait invité à l'EPL Agro les familles d'accueil régionales et les partenaires pour une journée d'échanges.

Sur place, on pouvait rencontrer ceux qui pendant quelques mois ont accepté de "former" un chiot destiné à terme à accompagner une personne souffrant de handicap.

Seize mois durant lesquels la famille accueillante s'efforce de faire du chien un animal équilibré, parfaitement intégré à la société en le familiarisant à diverses situations, pour que le chien ne se laisse pas surprendre... en lui apprenant les commandes de  base, auquel tout chien bien éduqué devrait obéir!

Le chiot de deux mois devient alors ensuite éligible à une formation plus complète et intègre un centre Handi'chiens afin d'y suivre une formation plus spécifique. 

Puis le grand jour arrive, à l'âge de vingt-quatre mois, celui où le chien va enfin découvrir son nouveau compagnon, celui avec lequel il va connaître une vie d'amitié et de partage.

La cinquantaine de chiens présents baguenaudait en toute liberté, sans aboiement et sans chamailleries, remarquables de sérénité et d'obéissance.

La grande photo de groupe sur le grand escalier permet de constater que chacun, labrador ou golden retriever, respecte l'autre, sans aucune hargne ou gêne!

Deux petits écoliers de Moselle étaient en reportage avec leur maîtresse pour relater la journée à leurs camarades. En effet, dans le cadre de leur projet d'école, l'enseignante accueille un chien, l'emmène en classe et fait de lui une personne à part entière, le mettant au centre des apprentissages. De quoi sûrement apaiser les conflits et ouvrir les enfants à d'autres relations, entre eux d'abord mais aussi vis à vis des animaux et du handicap.

Pour plus de renseignements, vous pouvez visiter le site de l'association www.handichiens.org.

Les habitants de Bar le Duc et des environs peuvent s'adresser à Madame Denyse Husson, qui a formé il y a peu un magnifique toutou.

Le petit Michaux avait osé le premier... Samedi, la ville était en fête à l'occasion de carnaval. Madame Pensée, toute de blanc vêtue, en dentelles et mousselines, avait pris la tête du cortège, faisant admirer nonchalamment un bien alléchant décolleté laissant deviner ses jolies rondeurs. Lèvres pulpeuses à souhait, boucles blondes, elle ouvrait la marche, suivie d'une assourdissante Batucada, sorte de folie écarlate et rythmée, martelant des refrains endiablés.

La foule des grands jours s'était rassemblée au parking des Brasseries pour faire honneur aux deux géants de fer et de bois chargés de porter haut la renommée de notre ville.

Car Monsieur Barbeau, qui fermait le cortège toisait de son air dédaigneux le menu peuple qui s'affairait à ses basques. En gilet et queue de pie, le bellâtre roulait ses yeux globuleux en oeufs au plat au-dessus de la fine moustache en goguette, s'efforçant de rattraper sa future qui loin devant s'entêtait à semer ce triste promis!

Au milieu du défilé pourtant, toute une cour se pressait, accompagnant le superbe gâteau de mariage, pièce montée de sucre rose et de chantilly mousseuse, couronnée des traditionnels petits sujets, petit marié et petite mariée, souriant à la foule. Une horde de pâtissiers, toque de travers et tablier étincelant, tirait la lourde friandise, se frayantun chemin parmi les joyeux fêtards.

De place en place, musiques diverses faisaient honneur au cortège, semant des notes enlevées qui telles des confettis s'égaillaient dans le ciel bleu.

L'harmonie municipale avait troqué son costume rouge cérémonieux pour des tenues estivales, mâtinées de masques et de coiffes originales, pimentant les abords de la Caisse d'Epargne de ses lutins musiciens... plus loin, l'harmonie de Fains Véel laissait sourdre les éclats des cuivres et des percussions..

Des graffeurs, installés entre les arbres du boulevard, ponctuaient de larges couleurs la belle ambiance qui déroulait son chemin de citoyens encostumés. Car nombreux étaient ceux qui avaient osé franchir le pas et s'être vêtus de jolis travestis ou nippés de tenues décalées, pleines d'imagination!

De la famille Bob Marley, plus vraie que nature, au groupe de nounous déjantées poussant des landaus improbables, on rencontrait petites fées, marquises ou clochards, et même, chiens anonymes déguisés en dalmatiens...

Après la pause place Reggio, chacun a repris le chemin du pont de la Liberté où devait prendre fin cet après-midi de couleurs.

L'immense pâtisserie immobilisée au centre pouvait alors vivre ses derniers instants, au son des casseroles et des poêles, après une ronde illuminée des cuistots et mitrons qui l'avaient si bien menée jusque là!

Petite mariée et petit mariés furent descendus et l'artificier s'employa à réduire en cendres ce chef d'oeuvre de crème rose... en un instant des dizaines d'heures de savante attention s'envolèrent dans l'azur, réduisant à néant les vingt-huit bottes de paille qui, crépitant d'aise et de plaisir, crachèrent en un dernier souffle des volutes de fumée noire dans une chaleur insoutenable...

La lance à incendie entrava les ultimes soubresauts et ne resta plus qu'un informe magma, ruisselant des derniers flonflons et emportant vers le caniveau les confettis de la fête...

D'autres photos dans l'album intitulé Carnaval à Bar le Duc...

Saloperie de tracteur... c'est sûr ça n'est pas du classique ni du théâtre contemporain, dans lequel on se dissout les méninges pour comprendre de quoi il retourne! Saloperie de tracteur, grosse farce qui fait rire à gorge déployée, sans arrière-pensée! Car la farce façon "Apprentis", ça vous déride un soldat de bois. Tant pis pour les bien-pensants et les coincés, les zygomatiques se libèrent dare-dare.

C'était une des plus drôles des trois pièces proposées par les amateurs de Rembercourt, mais on doit remarquer que dans la pièce maîtresse, commise par Jean des Marchenelles, célèbre auteur qui a renoncé à se faire programmer par l'une ou l'autre des Scènes Nationales (on se demande bien pourquoi!), faisait la part belle à quelques comédiens de talent jouant les dérangés à outrance et exploitant à fond le comique de situation... 

On aime en particulier la promise belge carrossée à l'avant d'une poitrine généreuse et hardie! Ah, Josiane! si les petits chérubins t'avaient vue  ainsi, sûr que ton autorité en eut pris un sacré coup! Quoique! L'accent ou les tétons de granit en auraient peut-être subjugué certains ou à tout le moins les auraient laissés pantois!

Mais foin que tout cela, il est certain que tous les acteurs ont pris bien du plaisir à  s'entraîner pour jouer les désaxés ou oser paraître si peu à son avantage!

A l'année prochaine!

A l'occasion du partage de repas à Robert Espagne, Sylvain Kempf avait convié ses amis de l'Accordéon Club du Barrois à animer cette traditionnelle journée de bonne humeur.

Les notes joyeuses des pianos à bretelles se sont égrenées, suscitant les souvenirs... et les refrains d'autrefois ont été repris par tous!

C'est cette année l'école Edmond Laguerre qui a eu l'honneur d'être la première sur le chemin de la tournée des écoles publiques du grand Saint Nicolas. Eh oui, ce grand saint est devenu un personnage incontournable de l'imagerie populaire et a conquis son titre de héros des plus petits au travers de la fameuse légende des trois enfants prisonniers du saloir de l'horrible boucher. 

Les bout'choux étaient donc très impatients de recevoir la visite de cette haute personnalité. Accompagné de ses dévoués serviteurs, celui-ci avait bravé le verglas, préférant laisser dormir son âne à l'écurie, lui épargnant le risque de voir ses grandes oreilles raidies par le froid.

Après les saluts d'usage, toute l'assemblée a chanté pour accueillir comme il se doit cet hôte de marque, enchaînant petites mélodies travesties à la sauce "Saint Nicolas".

Ensuite, ce fut la grande affaire!

Car dans ce grand carton, se dissimulaient les friandises traditionnelles pour les petits gourmands. La classe des tout-petits s'y prépara, posant pour la photo de groupe traditionnelle.

Puis, chacun s'approcha de ce divin seigneur, tendant la main de plus ou moins brave façon pour saisir le sachet de douceurs préparé dans l'atelier de confiserie du pays de Myre. Les petits, les moyens, et enfin les grands avec chacun un superbe dessin, tous défilèrent, sages et respectueux, devant le vieillard à la barbe si douce.

Tous n'étaient pas téméraires, loin s'en faut! Il y avait le timide, à la démarche posée, le sérieux , à l'assurance raisonnée, le courageux, au pas conquérant, le peureux, à l'allure hésitante, la solide, à l'oeil fanfaron, l'enjôleuse, au sourire de midinette, l'excité, qui ne tient pas en place, le nerveux, aux mains moites, l'embarrassée, qui ne sait que faire de ses doigts, la craintive, avec des sanglots dans la voix, la crâneuse et son air de c'est moi que v'là, la mignonne aux yeux de séduction, l'angoissée qui tourne et retourne sa mèche de cheveux, le hardi, qui n'a pas froid aux yeux, l'intrépide, qui en a vu d'autres, le généreux qui pense aux carottes du bon âne... Saint Nicolas a vu devant lui tout ce qui fait notre petit monde aujourd'hui et fera tourner notre terre demain.

Après le   départ, en chanson comme il se doit, de  l'illustre visiteur, tous, petits  et  grands,  pouvaient partager les beaux gâteaux et pain d'épices confectionnés la veille et se remettre de cette visite qui marque la véritable entrée de l'hiver dans l'univers enfantin.

Avec les deux mains, c'est plus sûr!	Moi, je ne suis pas très rassuré!
		Sous les feux des flashes, les cœurs battent plus fort!
De beaux dessins pour Saint Nicolas... Coloriages, collages... on y a mis tout son cœur!	Des carottes pour l'âne de Saint Nicolas...Dommage qu'il ne soit pas là! Mais, après tout,il n'aura pas à se geler le bout du museau!