Le 42ème Salon des Antiquaires a déployé ses richesses sous le grand hall des Brasseries. Côte à côte, bronzes élégants, bijoux ciselés, pâtes de verre lumineuses et marquetteries raffinées ont brillé de mille feux, se laissant caresser par le regard des promeneurs.
Beaucoup de curieux, avides de belles choses, ont flâné dans les allées, se plaisant à imaginer les intérieurs d'autrefois des maisons bourgeoises, à l'époque où le luxe s'étalait dans les salons.
Les exposants avaient apporté leurs plus belles pièces, espérant séduire le plus grand nombre de visiteurs.
Des prix bien souvent hors de portée des bourses les plus modestes... mais le rêve était bien là, distillant l'émerveillement de tous ceux qui savent apprécier le beau des temps anciens.
Cette année, des créateurs barisiens s'étaient joints à la manifestation, Alida é Pierre, qui présentaient leurs créations, robes, bustiers, redingotes ou charmants bibis, magies d'un soir, pour élégantes distinguées.
Et quand on a la malchance de posséder un bel objet quelque peu maltraité par la vie, une remarquable céramiste, Véronique Stribit, d'Art et Matières, membre de l'association ARAAP Lorraine (Association des Restaurateurs d'Art et Acteurs du Patrimoine) laissait entrevoir l'espoir de voir renaître ses faïences anciennes.