C'est ce mercredi, à Saint Mihiel, que s'est réuni le jury d'enfants devant désigner le lauréat du prix littéraire PEP Solidarité 2013. Chaque année, c'est dans un département différent qu'a lieu la manifestation.
A deux pas de la séculaire Bibliothèque Bénédictine, les 60 représentants venus de toute la Lorraine ont débattu et argumenté, à huis clos, pour faire valoir le choix fait avec leurs camarades. Désignés par leurs pairs, issus de 23 classses, de 3 structures périscolaires et d'un accueil parents-enfants des quatre départements lorrains, ils avaient pour mission de représenter les 1065 petits écoliers de cycle III qui ont planché sur la découverte des sept ouvrages de littérature jeunesse choisis par l'Union Régionale des PEP.
Etaient en lice ces sept titres, déclinant des thèmes différents: les relations mère-fille avec Qui a tué Michka de Irène Cohen-Janca, l'amnésie avec Jeanne cherche Jeanne de Martine Delerm, la cleptomanie et l'addiction avec Vol plané de Raphaële Frier, la dépression et les troubles bipolaires avec Cavale de Benoît Broyart, le drôle de monde du futur sans école publique avec L'école est finie d'Yves Grevet, l'indicible de la guerre avec L'horizon bleu de Dorothée Piatek, la perte d'un être cher avec Un départ en fanfare de Gilles Habier.
A l'heure du verdict, ce fut une petite Meusienne de l'école de Salmagne qui eut l'honneur de lire les résultats issus de ces débats.
C'est L'horizon bleu qui remporta le plus grand nombre de suffrages. Séduits par le thème, pourtant difficile, par l'originalité de l'écriture, mêlant récit et échanges épistolaires entre un Poilu et son épouse relatant les moments difficiles vécus dans les tranchées, les petits Lorrains ont plébiscité un roman qui fait revivre une époque majeure de notre histoire.
Après ces deux heures bien denses en échanges entre tous ces jeunes qui ne se connaissaient pas, un repas chaud à la base de Plein Air de Saint Mihiel leur permit de retrouver les parents et enseignants accompagnateurs, une quarantaine de bénévoles en ce mercredi, sans lesquels un tel rassemblement ne pourrait se tenir.
Peits lecteurs meusiens de Bar le Duc et Salmagne |