Nouvelle mouture, plus légère...
Nouvelle année… nouveaux projets…
Un petit coup d’œil pour regarder derrière nous… juste un…
Jolies surprises, qui nous ont tous enchantés !
A nous, cette avalanche de beaux présents
Tous ces beaux cadeaux présentés si joliment,
Elégamment emballés de papier chatoyant,
Et si joliment liés de rubans frisottés…
Il est vrai que gâtés, nous le fûmes,
Et je dirais un peu plus que de coutume…
Le grand train des réformes, à marche forcée,
Sous la houlette magique de nos élus pressés,
Nous a emportés dans un tourbillon,
Semant sur le ballast déstructurations,
Restructurations, compressions et suppressions…
Retraites, belle illusion d’être tous centenaires,
Deux petites années, pourquoi donc s’en faire,
C’est si peu, ce n’est qu’à un jet de pierre
Mais, qu’elle est donc lourde cette pierre !
Pour un peu plus s’approcher de cette terre,
Qui telle un mirage, dès que la main se tend, se dilue,
Se tord et se noie dans les décisions de nos élus.
Pour tout bon salarié, c’est la ceinture qui un peu plus se serre
Profiter et savourer, c’est encore pour les actionnaires…
Nouvelle donne pour nos communes, nouveau combat,
Bientôt dans le vif, s’abattra le tranchoir de l’Etat,
Coupant et ciselant à l’envi, remodelant au gré
De nouveaux territoires sans affinités définis,
Rien que pour sceller une illusoire façade d’unité,
Car des élus de terrain, qui donc prendra l’avis ?
La réforme territoriale avance à pas comptés,
Pour les prochains mois, la machine est enclenchée…
Fiscalité en goguette, un petit tour par l’étau,
Casse-tête pour les services fiscaux,
Nul ne sait qu’en penser, taxe professionnelle,
Remplacée par une nouvelle demoiselle,
Qu’en sera-t-il des finances locales, des dotations
Pour que vivent les collectivités en saine situation ?
Conseiller général, conseiller régional,
Fondus chacun en un super conseiller territorial,
Qui tel un jeton de couleur,
Se posera au gré des heures,
A Metz ou au chef-lieu,
S’efforcera de vous voir encore un peu…
Révision Générale des Politiques Publiques,
Que de savants désordres elle implique!
D’un site à l’autre, peu place pour une saine ruralité,
En chaises musicales, réorganisation de services,
Et au passage, sacro-sainte mutualisation…
Et vers les grandes métropoles, délocalisation ;
Agence régionale de santé, gendarmerie, police,
Le courrier… les trains… l’école… valse d’employés, joli défilé…
Sécurité qu’on dit sociale… quand bientôt, dans la foulée,
Perdras-tu ton monopole, laminée par le funeste projet
De LFSS… avec son triste cortège de transferts…
Tuer son chien… encore faut-il une raison…
Là, la liste est longue de boucs émissaires
Bien pratiques, en ces temps troublés…
Tous les jours, je suis en colère…
Tous les jours, je m’interroge…
Que sont ces élus qui n’entendent pas ?
que sont ces élus qui n’écoutent pas ?
que sont ces élus qui monopolisent les médias ?
que sont ces élus qui font passer leurs lois en nous trompant sciemment ?
que sont ces élus qui pour servir leurs propres intérêts cassent allègrement?
J’aurais pu, sous la colère, de quelques vers de plus,
Assombrir encore ce tableau à grands coups brossé !
Cette litanie, là, je vais cesser,
Car de ces vœux, je voudrais pourtant poser,
Sur notre petit territoire, un regard plus apaisé.
Car des projets sont en route, les élus locaux s’y emploient
Cette force qui tient nos territoires, ils y croient…
Mais un temps qui apporte chaque jour un progrès
Certes nombreux sont les obstacles, difficile est le chemin…
A tous ceux attendent, le temps semble long, le but lointain
Pour voir éclore des zones d’activités,
Pour voir se concrétiser des projets
Mais petit à petit, les volontés marquent des points.
A nous, tous ensemble, de relever le défi,
De faire toujours mieux avec les moyens qui nous sont donnés
Celui qui ralliera les sceptiques ou les timorés,
Celui qui fera naître l’étincelle ou susciter l’envie…
Cette colère, elle m’est salutaire et je m’engage,
Je viens vers vous, je viens vous voir dans nos villages,
Car du fond de nos villages, s’élève la vie,
Celle qui s’écoule, avec enthousiasme et énergie.
A un endroit ou à un autre, je passe un petit moment,
Je partage une fête, un anniversaire, un repas
Avec vous, je me souviens, j’écoute et je rêve, à petits pas...
Je me réjouis avec vous… j'écoute et j'entends...
Certes, si parfois derrière les portes closes,
Se terrent solitude, idées noires ou sinistrose,
Beaucoup se plaisent à donner avec bonheur,
Donner de leur temps, donner de leur cœur.
Chacun de nous peut faire bouger les lignes du présent,
En lançant des initiatives, en proposant, …
Qui font de la vie chaotique de jolis moments
Car, parfois le politique ne sait pas faire…
Ou ne se donne pas les moyens de faire…
Albert Jacquard a dit : « Tout homme a droit à une vie qui lui permette de se construire », alors, permettons, tous ensemble, que tout se mette en œuvre pour que chacun puisse faire de sa vie une belle aventure.
Et comme j’ai une formidable dose d’optimisme, je dis, en ayant une pensée pour ceux qui sont malades ou isolés ou dans le dénuement matériel ou affectif, « Meilleurs vœux à tous, à partager sans modération ! Bonne année ! »