27 septembre 2009
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14:44
Le beau temps de dimanche, le ciel d'un bleu superbe, les chauds rayons du soleil, tout incitait à la balade dans les villages du canton. Une première étape nous a emmenés à Trémont, où Claude Fleury, habitant depuis toujours le village, nous a fait les honneurs des vieilles maisons, passant par le lavoir ou l'église.
Saint Memmie, premier évêque de Châlons en Champagne, est le saint patron de cette église qui fut construite à partir de pierres extraites de la carrière de Trémont. Datant de la fin du Xème, ou début du XIème, la tour, appelée aussi beffroi, est de type roman germanique avec baies en plein cintre, avec de riches chapiteaux à décor de feuillage ou d'animaux. Elle a été par la suite surélevée pour accueillir l'horloge, en témoigne la corniche dentelée qui fait le tour et qui devrait être à la base du clocher.
La façade est de style gothique, en arc brisé, très sobre et la rosace éclairait l'intérieur par ses six lobes.
Plus tard, au XVème puis au XVIème, l'église fut élargie de deux nefs latérales et d'une seconde travée au transept pour faire face à une population plus importante dans cette fin de Moyen-Age.
Le style gothique est cette fois plus présent, avec notamment, à l'entrer une belle vierge avec un dais gothique flamboyant.
L'intérieur est très clair par les grandes ouvertures garnies de vitraux qui relatent, outre les scènes bibliques, des évènements particuliers à Trémont: par exemple, Saint Pierre avec le pape tenant le cooncordat et l'inscription: "Non praevalebunt, 1870-1929" (ils ne prévaudront pas, nous ne céderons pas), ou un vitrail offert par Suzanne Deschamps, producteur du bleu Deschamps.
Les voussures sont toutes différentes et ornées de bas-reliefs: oiseaux, fleurs, outils, anges, armoiries...
Dans le choeur, le baldaquin en bois peint faux marbre soutient six colonnes supportant quatre anges
portant une couronne royale.
Saint Roch, en pierre polychrome, habillé en pélerin, est accompagné par un ange qui soigne ses bubons dus à la peste.
Les dalles de pierre sont usées et patinées par les siècles.
Sortis de la fraîcheur de l'église, nous avons retrouvé la lumière. Les maisons du chemin du terme, adossées à la colline, profitent de la chaleur du soleil.
Redescendus par un sentier à travers les vergers, nous avons gagné, en longeant le ruisseau, le lavoir de pierre blanche, tout rénové et fleuri.
Le cours d'eau, dont le fond est parfois pavé ou ponctué à certains endroits d'écluses pour irriguer un bief, alimentait un atelier de machines agricoles.
Les maisons témoignent encore du passé du village: oeils de boeuf pour aérer le fourrage ou le grain dans les greniers, portes cochères, pots à moineaux en terre cuite, linteaux de pierres de taille, statues taillées par des artisans locaux, décrottoirs en fonte...
A l'instar des anciens, notre guide a voulu refaire vivre la coutume d'autrefois, en insérant dans la façade de sa maison un fragment de statue de deux angelots.
riche décrottoir de fonte...
pots à moineaux en terre cuite qui servaient principalement à attirer les moineaux et les étourneaux, qui, en temps de famine, pouvaient venir agrémenter les repas...
Pour éviter l'humidité dans les maisons, on plantait des poiriers qui pompaient l'eau, donnaient de l'ombre et bien sûr poires en quantité!
Saint Memmie, premier évêque de Châlons en Champagne, est le saint patron de cette église qui fut construite à partir de pierres extraites de la carrière de Trémont. Datant de la fin du Xème, ou début du XIème, la tour, appelée aussi beffroi, est de type roman germanique avec baies en plein cintre, avec de riches chapiteaux à décor de feuillage ou d'animaux. Elle a été par la suite surélevée pour accueillir l'horloge, en témoigne la corniche dentelée qui fait le tour et qui devrait être à la base du clocher.
La façade est de style gothique, en arc brisé, très sobre et la rosace éclairait l'intérieur par ses six lobes.
Plus tard, au XVème puis au XVIème, l'église fut élargie de deux nefs latérales et d'une seconde travée au transept pour faire face à une population plus importante dans cette fin de Moyen-Age.
Le style gothique est cette fois plus présent, avec notamment, à l'entrer une belle vierge avec un dais gothique flamboyant.
L'intérieur est très clair par les grandes ouvertures garnies de vitraux qui relatent, outre les scènes bibliques, des évènements particuliers à Trémont: par exemple, Saint Pierre avec le pape tenant le cooncordat et l'inscription: "Non praevalebunt, 1870-1929" (ils ne prévaudront pas, nous ne céderons pas), ou un vitrail offert par Suzanne Deschamps, producteur du bleu Deschamps.
Les voussures sont toutes différentes et ornées de bas-reliefs: oiseaux, fleurs, outils, anges, armoiries...
Dans le choeur, le baldaquin en bois peint faux marbre soutient six colonnes supportant quatre anges
portant une couronne royale.
Saint Roch, en pierre polychrome, habillé en pélerin, est accompagné par un ange qui soigne ses bubons dus à la peste.
Les dalles de pierre sont usées et patinées par les siècles.
Sortis de la fraîcheur de l'église, nous avons retrouvé la lumière. Les maisons du chemin du terme, adossées à la colline, profitent de la chaleur du soleil.
Redescendus par un sentier à travers les vergers, nous avons gagné, en longeant le ruisseau, le lavoir de pierre blanche, tout rénové et fleuri.
Le cours d'eau, dont le fond est parfois pavé ou ponctué à certains endroits d'écluses pour irriguer un bief, alimentait un atelier de machines agricoles.
Les maisons témoignent encore du passé du village: oeils de boeuf pour aérer le fourrage ou le grain dans les greniers, portes cochères, pots à moineaux en terre cuite, linteaux de pierres de taille, statues taillées par des artisans locaux, décrottoirs en fonte...
A l'instar des anciens, notre guide a voulu refaire vivre la coutume d'autrefois, en insérant dans la façade de sa maison un fragment de statue de deux angelots.
riche décrottoir de fonte...
pots à moineaux en terre cuite qui servaient principalement à attirer les moineaux et les étourneaux, qui, en temps de famine, pouvaient venir agrémenter les repas...
Pour éviter l'humidité dans les maisons, on plantait des poiriers qui pompaient l'eau, donnaient de l'ombre et bien sûr poires en quantité!