17 mai 2009
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Raku??? « Le bonheur dans le hasard » en japonais. Utilisée autrefois lors de la cérémonie du thé dont le rituel était étroitement lié à la philosophie Zen, cette technique date du XVI ème siècle.
De brusques changements de température, des chocs thermiques font craqueler l'émail, dont on dit "qu'il chante". Les émaux se subliment, se craquèlent et se piquent, laissant au hasard le soin de faire apparaitre couleurs et grains, laissant à la terre, aux pigments et au feu l'art de créer de divins objets, nés d'une subtile alchimie que certains initiés tentent de maîtriser... De la motte de terre à l'oeuvre finale, le travail de l'homme n'est rien à côté de la mystérieuse aventure, au sein du four à raku... Copeux et sciure étouffant la sculpture en fusion, l'oxydation fait son oeuvre, générant craquelures et teintes métallisées...
Chez Daniel Pierrard, une fumée s'élevant du jardin est le signe incontournable de la sortie des pièces du four.




Enfournées avec un soin extrême, pour qu'aucune ne puisse effleurer l'autre, les céramiques vont vivre une chaleur d'enfer...
Sorties à la pince (et pour cause!), elles vont se retrouver étouffées dans la sciure et les copeaux...
Puis, exhumées de leur atmosphère enfumée, elles sont déposées à terre et arrosées pour leur faire recouvrer enfin une température plus humaine...
Enfin, poncées et frottées pour leur faire quitter leur habit de noir carbone, elles apparaissent alors dans toute la splendeur de leurs atours...
De brusques changements de température, des chocs thermiques font craqueler l'émail, dont on dit "qu'il chante". Les émaux se subliment, se craquèlent et se piquent, laissant au hasard le soin de faire apparaitre couleurs et grains, laissant à la terre, aux pigments et au feu l'art de créer de divins objets, nés d'une subtile alchimie que certains initiés tentent de maîtriser... De la motte de terre à l'oeuvre finale, le travail de l'homme n'est rien à côté de la mystérieuse aventure, au sein du four à raku... Copeux et sciure étouffant la sculpture en fusion, l'oxydation fait son oeuvre, générant craquelures et teintes métallisées...
Chez Daniel Pierrard, une fumée s'élevant du jardin est le signe incontournable de la sortie des pièces du four.





Sorties à la pince (et pour cause!), elles vont se retrouver étouffées dans la sciure et les copeaux...
Puis, exhumées de leur atmosphère enfumée, elles sont déposées à terre et arrosées pour leur faire recouvrer enfin une température plus humaine...
Enfin, poncées et frottées pour leur faire quitter leur habit de noir carbone, elles apparaissent alors dans toute la splendeur de leurs atours...