19 mars 2009
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En liaison avec l'article Archives de la Résistance, voici quelques données pour conserver au mieux ses archives.
Les archives papier ont un support fragile, qui craint la lumière, la chaleur et l'humidité. De plus, celles de l'époque de l'Occupation, ont été réalisées sur du papier de mauvaise qualité, qui jaunit facilement et devient cassant. Exposés à la lumière directe, ces documents sont perdus d'une façon irréversible.
Les techniques de conservation et de reproduction sont coûteux et difficilement à la portée de particuliers ou d'associations. D'où l'intérêt de confier ses archives à un service officiel compétent.
Les documents nécessitent d'être conservés dans un local où l'hygrométrie et la température doivent être constantes, le tout vérifié en permanence par un thermohygrographe, témoin impartial des variations brusques, qui, diurnes et saisonnières, fragilisent le papier. L'excès d'humidité favorise le développement des moisissures (constaté par une couleur rougeâtre ou des "piqués" caractéristiques). Ce local doit être sain et propre.
Les rayonnages sont en métal, car le bois peut entraîner la prolifération de micro-organismes.
Il est nécessaire de conserver les documents dans des boîtes en carton type"cauchard", qui sont une réserve naturelle alcaline pour lutter contre l'acidification du papier.
Chemises de carton neutre, sans ardillons métalliques, sont indispensables. Il faut absolument proscrire les pochettes de plastique de type courant qui provoquent des réactions chimiques et altèrent les documents, et leur préférer des pochettes en mylar ou terphane, très coûteuses.
Surtout, ne pas utiliser de ruban adhésif, de trombones, d'agraphes, d'épingles, de colle...
Pour lutter contre les moisissures et les champignons, il peut être nécessaire de traiter le document en autoclave avec oxyde d'éthilène, ou en chambre d'anoxie. Quand le document présente des manques, créés par des vers ou des rongeurs, on utilise une pulpeuse, machine à reconstituer le papier, mais qui malheureusement ne restitue pas l'intégralité du texte... On peut également doubler le document avec du papier japon.
Ainsi, soignées puis protégées, vos archives sont ensuites inventoriées, classées, puis valorisées, pour être ensuite mises à disposition, selon votre autorisation, des historiens, pour des travaux de recherche universitaire, des dossiers pédaagogiques...
Pour en savoir plus sur les archives, vous pouvez consulter le site des Archives de France.
Les archives papier ont un support fragile, qui craint la lumière, la chaleur et l'humidité. De plus, celles de l'époque de l'Occupation, ont été réalisées sur du papier de mauvaise qualité, qui jaunit facilement et devient cassant. Exposés à la lumière directe, ces documents sont perdus d'une façon irréversible.
Les techniques de conservation et de reproduction sont coûteux et difficilement à la portée de particuliers ou d'associations. D'où l'intérêt de confier ses archives à un service officiel compétent.
Les documents nécessitent d'être conservés dans un local où l'hygrométrie et la température doivent être constantes, le tout vérifié en permanence par un thermohygrographe, témoin impartial des variations brusques, qui, diurnes et saisonnières, fragilisent le papier. L'excès d'humidité favorise le développement des moisissures (constaté par une couleur rougeâtre ou des "piqués" caractéristiques). Ce local doit être sain et propre.
Les rayonnages sont en métal, car le bois peut entraîner la prolifération de micro-organismes.
Il est nécessaire de conserver les documents dans des boîtes en carton type"cauchard", qui sont une réserve naturelle alcaline pour lutter contre l'acidification du papier.
Chemises de carton neutre, sans ardillons métalliques, sont indispensables. Il faut absolument proscrire les pochettes de plastique de type courant qui provoquent des réactions chimiques et altèrent les documents, et leur préférer des pochettes en mylar ou terphane, très coûteuses.
Surtout, ne pas utiliser de ruban adhésif, de trombones, d'agraphes, d'épingles, de colle...
Pour lutter contre les moisissures et les champignons, il peut être nécessaire de traiter le document en autoclave avec oxyde d'éthilène, ou en chambre d'anoxie. Quand le document présente des manques, créés par des vers ou des rongeurs, on utilise une pulpeuse, machine à reconstituer le papier, mais qui malheureusement ne restitue pas l'intégralité du texte... On peut également doubler le document avec du papier japon.
Ainsi, soignées puis protégées, vos archives sont ensuites inventoriées, classées, puis valorisées, pour être ensuite mises à disposition, selon votre autorisation, des historiens, pour des travaux de recherche universitaire, des dossiers pédaagogiques...
Pour en savoir plus sur les archives, vous pouvez consulter le site des Archives de France.