16 mars 2009
1
16
/03
/mars
/2009
08:17
Dimanche, j'ai participé au parcours guidé organisé conjointement par l'Office du Tourisme et le Conseil Général. Posées les circonstances ayant amené la ville à se trouver en zone interdite, nous avons cheminé dans les rues de la ville basse, rues que nous empruntons quotidiennement sans nous soucier du lourd passé qui les a marquées à cette époque.
Depuis le pont Notre Dame, "sauté" en 1944, jusqu'à la gare, nous avons jeté un regard différent sur le magasin Worms, autrefois propriété Finkel, réquisitionné alors par la LVF ( Légion des volontaires français contre le bolchevisme). Puis nous sommes passés, au large du mess des officiers, installé confortablement dans l'ancien Café des Oiseaux, puis devant le Soldatenheim, dans l'ancien Hôtel de Metz et du Commerce" en face du cinéma "Le Moderne" et du café de "L'Industrie".
Le fantôme bombardé de la Trésorerie Générale nous a un moment effleurés avant notre passage devant le défunt "Bazar de la Gare", à l'époque théâtre d'une tragique arrestation, puis devant la Feldkommandantur en lieu et place de l'ancienne Chambre de Commerce.
Une croix de Lorraine bleue reste encore sur une façade de la rue Louis Joblot, vestige du signalement d'une cave pouvant accueillir la population des environs lors d'une attaque aérienne.
Après avoir aperçu de loin la maison ayant abrité la sinistre Gestapo, nous avons rejoint la maison Damain, rue de Gaulle, qui abrita les services du STO à partir de 1943, après "La Relève", qui avait institué le régime de 3 pour 1, trois volontaires au départ contre la libération et le retour d'un prisonnier.
La Place de la République nous a livré les secrets du photographe Victor Althuser qui réalisait de faux papiers, et cela à quelques mètres de la Feldgendarmerie stationnée à l'ancien Hôtel Terminus...
L'hôpital Fénelon, actuellement collège Theuriet, dominait de sa haute façade la place de cette gare qui vit partir le bataillon de santé, basé en 1939 dans les locaux de l'hôpital et évacué en 1940, lors de l'avancée surprise à revers de l'armée allemande, cette gare, dont on ne soupçonne pas l'existence cachée du poste de commandement souterrain...
La boucle était bouclée!
Mais le puzzle reste inachevé...
Reste à ceux qui n'ont pas vécu ces années tourmentées la tâche de retrouver, avec les souvenirs des parents, les morceaux manquants, faits de petits tracas ou de tragédies, de joies simples ou de décisions exaltantes, un écheveau de vie quotidienne, aux fils distendus, à reconstituer, à conserver et à transmettre... Difficile travail de mémoire...
Depuis le pont Notre Dame, "sauté" en 1944, jusqu'à la gare, nous avons jeté un regard différent sur le magasin Worms, autrefois propriété Finkel, réquisitionné alors par la LVF ( Légion des volontaires français contre le bolchevisme). Puis nous sommes passés, au large du mess des officiers, installé confortablement dans l'ancien Café des Oiseaux, puis devant le Soldatenheim, dans l'ancien Hôtel de Metz et du Commerce" en face du cinéma "Le Moderne" et du café de "L'Industrie".
Le fantôme bombardé de la Trésorerie Générale nous a un moment effleurés avant notre passage devant le défunt "Bazar de la Gare", à l'époque théâtre d'une tragique arrestation, puis devant la Feldkommandantur en lieu et place de l'ancienne Chambre de Commerce.
Une croix de Lorraine bleue reste encore sur une façade de la rue Louis Joblot, vestige du signalement d'une cave pouvant accueillir la population des environs lors d'une attaque aérienne.
Après avoir aperçu de loin la maison ayant abrité la sinistre Gestapo, nous avons rejoint la maison Damain, rue de Gaulle, qui abrita les services du STO à partir de 1943, après "La Relève", qui avait institué le régime de 3 pour 1, trois volontaires au départ contre la libération et le retour d'un prisonnier.
La Place de la République nous a livré les secrets du photographe Victor Althuser qui réalisait de faux papiers, et cela à quelques mètres de la Feldgendarmerie stationnée à l'ancien Hôtel Terminus...
L'hôpital Fénelon, actuellement collège Theuriet, dominait de sa haute façade la place de cette gare qui vit partir le bataillon de santé, basé en 1939 dans les locaux de l'hôpital et évacué en 1940, lors de l'avancée surprise à revers de l'armée allemande, cette gare, dont on ne soupçonne pas l'existence cachée du poste de commandement souterrain...
La boucle était bouclée!
Mais le puzzle reste inachevé...
Reste à ceux qui n'ont pas vécu ces années tourmentées la tâche de retrouver, avec les souvenirs des parents, les morceaux manquants, faits de petits tracas ou de tragédies, de joies simples ou de décisions exaltantes, un écheveau de vie quotidienne, aux fils distendus, à reconstituer, à conserver et à transmettre... Difficile travail de mémoire...