7 février 2009
6
07
/02
/février
/2009
15:44
René, Isabelle, Yolande, Ferry, Antoine, François, Charles, Henri, Catherine, Marguerite, Nicole, Charles, Nicolas-François, Léopold... ducs et duchesses de Lorraine... Pour les découvrir, il suffit de pousser la porte du Musée Barrois et de se laisser inviter par la belle exposition réalisée par les portraits de ces illustres personnages.
Ces portraits, provenant du musée de Bar ou du Musée Lorrain, nous entraînent à la cour de ces "monarques", bien conscients de leur haute importance et forts de leur détermination à conserver ces terres de Lorraine, bien souvent enviées par le roi de France, tout au long des siècles.
Mais loin de nous faire pénétrer dans l'intimité de ces familles régnantes, l'exposition a plutôt comme propos de nous faire découvrir quel rôle le portrait a pu, au cours des siècles, transmettre l'image, et par là-même la puissance du modèle.
Portraits apprêtés, pour des échanges, des informations, cadeaux diplomatiques, préparation à un mariage... les portraits sont alors copiés par les élèves réunis en ateliers autour des artistes. Et s'adresser à des portraitistes célèbres est un signe de puissance.
D'abord médailles, les portraits devient un genre à part entière au XVème siècle. Le profil, puis le trois-quart se développent, associés à la technique de l'huile, pour plus de rendu des textures, de l'éclairage et du modelé réaliste des visages.
Dès le XVIème siècle, on n'hésite plus à montrer le modèle à mi-corps, puis en pied, avec les attributs le glorifiant: cuirasse, bâton de commandement, heaume, le tout petit à petit selon une mise en scène théâtrale.
Au XVIIème siècle, le portrait doit exprimer la grandeur et la puissance, avec emblèmes et allégories.
Les portraits sculptés sont reproduits en réductions métalliques ou en terre cuite dès la fin du siècle. Enfin, la reproduction du souverain parmi les siens permet de montrer une famille unie, signe d'une histoire riche et d'un avenir prospère.
A voir au Musée barrois jusqu'au 3 mai 2009.
Ces portraits, provenant du musée de Bar ou du Musée Lorrain, nous entraînent à la cour de ces "monarques", bien conscients de leur haute importance et forts de leur détermination à conserver ces terres de Lorraine, bien souvent enviées par le roi de France, tout au long des siècles.
Mais loin de nous faire pénétrer dans l'intimité de ces familles régnantes, l'exposition a plutôt comme propos de nous faire découvrir quel rôle le portrait a pu, au cours des siècles, transmettre l'image, et par là-même la puissance du modèle.
Portraits apprêtés, pour des échanges, des informations, cadeaux diplomatiques, préparation à un mariage... les portraits sont alors copiés par les élèves réunis en ateliers autour des artistes. Et s'adresser à des portraitistes célèbres est un signe de puissance.
D'abord médailles, les portraits devient un genre à part entière au XVème siècle. Le profil, puis le trois-quart se développent, associés à la technique de l'huile, pour plus de rendu des textures, de l'éclairage et du modelé réaliste des visages.
Dès le XVIème siècle, on n'hésite plus à montrer le modèle à mi-corps, puis en pied, avec les attributs le glorifiant: cuirasse, bâton de commandement, heaume, le tout petit à petit selon une mise en scène théâtrale.
Au XVIIème siècle, le portrait doit exprimer la grandeur et la puissance, avec emblèmes et allégories.
Les portraits sculptés sont reproduits en réductions métalliques ou en terre cuite dès la fin du siècle. Enfin, la reproduction du souverain parmi les siens permet de montrer une famille unie, signe d'une histoire riche et d'un avenir prospère.
A voir au Musée barrois jusqu'au 3 mai 2009.