10 janvier 2009
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18:54
Lundi, je me suis rendue aux Restos du Coeur pour la 2ème fois de la saison. Et là, j'ai pu constater, que la situation est loin de s'arranger... De plus en plus de bénéficiaires... On arrive à plus de 150 familles aidées. Des familles en détresse, qui cherchent travail et insertion dans cette société de plus en plus difficile à intégrer d'une façon décente. Des p'tits bouts dans les poussettes, qui connaissent déjà la précarité...
J'ai pu converser avec un jeune père de famille, qui après des années galère, tient enfin un projet professionnel bien solide et qui espère par la formation qu'il a choisie réaliser un beau challenge pour lui et sa petite famille. Il pose un regard très aiguisé sur ce monde qui nous entoure et l'organisation qui tourne autour de la demande et de l'offre d'emploi, la formation et les délais qui grèvent souvent la moindre volonté de sortir du marasme actuel.
J'ai recueilli les confidences de cette dame, licenciée, et à qui on ne propose que des emplois hors de Bar le Duc, alors qu'on sait très bien qu'elle n'a ni permis ni voiture...
J'ai vu la détresse de celui qui dépose CV sur CV sans espoir de réponse...
Comment mettre en adéquation offres et demandes, en respectant le demandeur, comment proposer des formations validantes et susceptibles de déboucher sur un métier durable...
Ce matin-là, pour fêter la nouvelle année, le son de l'accordéon de Sylvain Kempf faisait valser les coeurs... Et ce matin-là, comme tous les jours où les Restos sont ouverts, café et brioche attendaient les bénéficiaires, les conversations allaient bon train, et il faisait bon se retrouver dans la chaleur du local...
Et la noria continuait, chacun prenant sur lui mais digne, devant frigos et étalages remplis de cette si précieuse nourriture, qu'il est tellement difficile de se procurer, quand on est sans travail...
Un petit air d'accordéon, des bénévoles sans qui rien ne serait possible... Et Coluche qui veille... Que dirait-il, en voyant que tant d'années après, la société française n'a toujours pas été capable de mieux faire?
J'ai pu converser avec un jeune père de famille, qui après des années galère, tient enfin un projet professionnel bien solide et qui espère par la formation qu'il a choisie réaliser un beau challenge pour lui et sa petite famille. Il pose un regard très aiguisé sur ce monde qui nous entoure et l'organisation qui tourne autour de la demande et de l'offre d'emploi, la formation et les délais qui grèvent souvent la moindre volonté de sortir du marasme actuel.
J'ai recueilli les confidences de cette dame, licenciée, et à qui on ne propose que des emplois hors de Bar le Duc, alors qu'on sait très bien qu'elle n'a ni permis ni voiture...
J'ai vu la détresse de celui qui dépose CV sur CV sans espoir de réponse...
Comment mettre en adéquation offres et demandes, en respectant le demandeur, comment proposer des formations validantes et susceptibles de déboucher sur un métier durable...
Ce matin-là, pour fêter la nouvelle année, le son de l'accordéon de Sylvain Kempf faisait valser les coeurs... Et ce matin-là, comme tous les jours où les Restos sont ouverts, café et brioche attendaient les bénéficiaires, les conversations allaient bon train, et il faisait bon se retrouver dans la chaleur du local...
Et la noria continuait, chacun prenant sur lui mais digne, devant frigos et étalages remplis de cette si précieuse nourriture, qu'il est tellement difficile de se procurer, quand on est sans travail...
Un petit air d'accordéon, des bénévoles sans qui rien ne serait possible... Et Coluche qui veille... Que dirait-il, en voyant que tant d'années après, la société française n'a toujours pas été capable de mieux faire?