8 septembre 2008
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Dimanche 7 septembre, journée des peintres dans la vallée de la Saulx.
Même si les voûtes célestes n'ont pas été favorables, il faut nous féliciter des efforts accomplis pour faire vivre de façon originale notre petit territoire, petit territoire, mais combien pittoresque, tout au long de ces vallons.
Bastides et maisons fortes, châteaux et manoirs ont élu domicile sur cette enclave lorraine, preuve qu'il fait bon y vivre. Des industries ont pu se développer, grâce à la présence de la Saulx, personnage incontournable, qui a façonné la vallée et créé des havres de paix, où l'on respire un air rafraîchissant non loin de la ville.
L'Office du Tourisme a fait preuve de ces très bonnes initiatives : un rallye photos patrimoine qui a permis à des centaines de touristes de sillonner ce coin de terre riche en trésors à redécouvrir, des photos superbes dues à un véritable artiste, et puis cette aventure Lumières et Couleurs de la Saulx, qui a vu participer des peintres de talent, des amateurs éclairés.
Il faut aussi saluer la présence d'artistes renommés, tels Virginia DE ZAN, Anne AUSTIN ABBADIE et José SALVAGGIO, qui ont rehaussé de leur renommée cette manifestation.
Un grand merci à tous, à l'Office du Tourisme, à Monsieur Fillon, maire de Beurey et à tous les participants.
Ode à la Saulx
Frais septembre, tout au long de la Saulx,
Chercheurs de rêves et pêcheurs de lumière
Ont posé chevalets, pris crayons et pinceaux
Pour saisir de ces lieux des instants éphémères.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Courant et chantant à travers champs, bois et prés,
Elle est divine, en ces atours de fin d'été,
Souriant de ses escapades scintillantes
Sous les frondaisons si fraîches et accueillantes.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Elle se joue des verts talus et des vallons,
Préférant, impudique effrontée, sans façon,
Gaiement danser à son gré, jolie libertine,
Réinventant plaisamment sentes et ravines.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Prise dans les épais brouillards et les brumes,
Secouée par les brusques rafales, on la voit
Qui rugit avec rage et colère et déploie
Parmi de sombres remous, ses folles écumes.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Puis, sous les rayons de l'astre de porcelaine,
Elle s'étire, se prélasse, tranquille et sereine,
Longeant ses rives, que doucement elle effleure,
Elle suit son chemin, en un divin bonheur.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Chargé de velours et de soie, le pinceau vole
Et dérobe à la belle ses couleurs fascinantes,
Il fige à jamais l'indomptée qui batifole
Et qui s'offre, dans sa nudité éclatante.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Du fragile pastel, jade ou bien céladon,
Naît, en touches subtiles, un délicat feuillage,
Qui, tel un amoureux éploré d'abandon,
Se mire dans l'onde si claire et si volage.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Le rubis et l'or pur, la perle et le saphir,
Posent sur le grain de la toile l'image claire
D'une reine parée de notes de lumière,
Et qui rit de se voir ainsi tant resplendir.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Et celle qui, depuis toujours, nous ensorcelle,
La voilà qui, soudain d'une tendre aquarelle,
Surgit, daignant laisser au timide chiffon,
L'ébauche fine de ses fantasques tourbillons.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Les encres irisées peinent à rattraper
Cette indisciplinée, qui malgré tout se laisse
Dans un éclair espiègle, un instant capturer,
Pour aussitôt se soustraire à toute caresse.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Les chevalets sont maintenant tous repliés
Les artistes ont pris congé et s'en sont allés,
Mais restent en souvenir les mille et un visages
De cette belle Saulx, si noble et si sauvage.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Même si les voûtes célestes n'ont pas été favorables, il faut nous féliciter des efforts accomplis pour faire vivre de façon originale notre petit territoire, petit territoire, mais combien pittoresque, tout au long de ces vallons.
Bastides et maisons fortes, châteaux et manoirs ont élu domicile sur cette enclave lorraine, preuve qu'il fait bon y vivre. Des industries ont pu se développer, grâce à la présence de la Saulx, personnage incontournable, qui a façonné la vallée et créé des havres de paix, où l'on respire un air rafraîchissant non loin de la ville.
L'Office du Tourisme a fait preuve de ces très bonnes initiatives : un rallye photos patrimoine qui a permis à des centaines de touristes de sillonner ce coin de terre riche en trésors à redécouvrir, des photos superbes dues à un véritable artiste, et puis cette aventure Lumières et Couleurs de la Saulx, qui a vu participer des peintres de talent, des amateurs éclairés.
Il faut aussi saluer la présence d'artistes renommés, tels Virginia DE ZAN, Anne AUSTIN ABBADIE et José SALVAGGIO, qui ont rehaussé de leur renommée cette manifestation.
Un grand merci à tous, à l'Office du Tourisme, à Monsieur Fillon, maire de Beurey et à tous les participants.
Il faut dire qu'il a été bien difficile de départager les oeuvres réalisées, toutes avaient d'indéniables qualités!
Ode à la Saulx
Frais septembre, tout au long de la Saulx,
Chercheurs de rêves et pêcheurs de lumière
Ont posé chevalets, pris crayons et pinceaux
Pour saisir de ces lieux des instants éphémères.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Courant et chantant à travers champs, bois et prés,
Elle est divine, en ces atours de fin d'été,
Souriant de ses escapades scintillantes
Sous les frondaisons si fraîches et accueillantes.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Elle se joue des verts talus et des vallons,
Préférant, impudique effrontée, sans façon,
Gaiement danser à son gré, jolie libertine,
Réinventant plaisamment sentes et ravines.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Prise dans les épais brouillards et les brumes,
Secouée par les brusques rafales, on la voit
Qui rugit avec rage et colère et déploie
Parmi de sombres remous, ses folles écumes.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Puis, sous les rayons de l'astre de porcelaine,
Elle s'étire, se prélasse, tranquille et sereine,
Longeant ses rives, que doucement elle effleure,
Elle suit son chemin, en un divin bonheur.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Chargé de velours et de soie, le pinceau vole
Et dérobe à la belle ses couleurs fascinantes,
Il fige à jamais l'indomptée qui batifole
Et qui s'offre, dans sa nudité éclatante.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Du fragile pastel, jade ou bien céladon,
Naît, en touches subtiles, un délicat feuillage,
Qui, tel un amoureux éploré d'abandon,
Se mire dans l'onde si claire et si volage.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Le rubis et l'or pur, la perle et le saphir,
Posent sur le grain de la toile l'image claire
D'une reine parée de notes de lumière,
Et qui rit de se voir ainsi tant resplendir.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Et celle qui, depuis toujours, nous ensorcelle,
La voilà qui, soudain d'une tendre aquarelle,
Surgit, daignant laisser au timide chiffon,
L'ébauche fine de ses fantasques tourbillons.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Les encres irisées peinent à rattraper
Cette indisciplinée, qui malgré tout se laisse
Dans un éclair espiègle, un instant capturer,
Pour aussitôt se soustraire à toute caresse.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Les chevalets sont maintenant tous repliés
Les artistes ont pris congé et s'en sont allés,
Mais restent en souvenir les mille et un visages
De cette belle Saulx, si noble et si sauvage.
Et coule la Saulx, et chante l'onde
Et virent gouttelettes, et sourit la vagabonde...
Diana ANDRE
Beurey sur Saulx
7 septembre 2008