22 juillet 2008
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17:21
Porte ouverte ce dimanche à Trémont pour le chantier du Mur du Terme. C'est une remarquable réalisation entreprise à l'initiative de l'Association Populaire des Loisirs Trémontois. Les jeunes qui oeuvrent à la restauration de cet ouvrage viennent d'Estonie et de Roumanie et sont hébergés chez les habitants de Trémont. Travail intensif le matin, dès huit heures, et l'après midi, sorties et distractions. Le chantier d'insertion de Meuse Nature Environnement apporte également son concours.
La visite, guidée par Daniel Lucion, puis par un architecte du CAUE, nous a permis de mieux appréhender cette aventure
Des bois de conifères ont remplacé les vignes.
Les murs en pierres sèches sont un vestige indéniable de notre patrimoine et méritent toute notre attention de par l'histoire qu'ils véhiculent. Ces constructions témoignent du savoir-faire et du bon sens innés des paysans d'autrefois. Edifiés sans mortier, ces murs servaient à soutenir le bord du coteau. Ils abritent tout un petit peuple d'insectes et de vermisseaux, toute une flore particulière, un habitat à protéger.
A Trémont, les terrains situés au-dessus du mur étaient plantés de vignes. Celles-ci, atteintes par le phylloxéra, ont dû être détruites. Le mur contenait la terre, et par sa taille, à hauteur d'homme, servait de quai d'embarquement pour le matériel du vignoble ou les hottes lors des vendanges. Chaque parcelle était délimitée par quelques marches menant à un sentier escarpé, qui permettait d'accéder à chaque propriété. L'étroitesse de cet escalier était justifiée par l'obligation d'empêcher les vaches de pénétrer plus haut!
Les différentes pierres, taillées ou brutes, témoignaient de la richesse du propriétaire! Ici,petit escalier qui séparent deux propriétés...
Le mur est démoli puis reconstruit
Des jeunes bien courageux!
La visite, guidée par Daniel Lucion, puis par un architecte du CAUE, nous a permis de mieux appréhender cette aventure
Des bois de conifères ont remplacé les vignes.
Les murs en pierres sèches sont un vestige indéniable de notre patrimoine et méritent toute notre attention de par l'histoire qu'ils véhiculent. Ces constructions témoignent du savoir-faire et du bon sens innés des paysans d'autrefois. Edifiés sans mortier, ces murs servaient à soutenir le bord du coteau. Ils abritent tout un petit peuple d'insectes et de vermisseaux, toute une flore particulière, un habitat à protéger.
A Trémont, les terrains situés au-dessus du mur étaient plantés de vignes. Celles-ci, atteintes par le phylloxéra, ont dû être détruites. Le mur contenait la terre, et par sa taille, à hauteur d'homme, servait de quai d'embarquement pour le matériel du vignoble ou les hottes lors des vendanges. Chaque parcelle était délimitée par quelques marches menant à un sentier escarpé, qui permettait d'accéder à chaque propriété. L'étroitesse de cet escalier était justifiée par l'obligation d'empêcher les vaches de pénétrer plus haut!
Les différentes pierres, taillées ou brutes, témoignaient de la richesse du propriétaire! Ici,petit escalier qui séparent deux propriétés...
Le mur est démoli puis reconstruit
selon les règles de l'art, à l'ancienne!
Que d'efforts pour retenir cette
grosse dalle!!!
Projet soutenu par le Conseil Général de la Meuse, le PAVOS avec un financement Leader Plus, Jeunesse et Sports, la Drac et la Drass.
grosse dalle!!!
Projet soutenu par le Conseil Général de la Meuse, le PAVOS avec un financement Leader Plus, Jeunesse et Sports, la Drac et la Drass.