En mémoire de toutes les victimes de la guerre d'Algérie
Le 19 mars 1962 à 12 heures, le cessez-le-feu était ordonné par le commandant en chef des forces françaises stationnées sur le territoire algérien. C’était la fin d’une guerre qui, en près de 8 ans avait fait des centaines de milliers de victimes, dont 30000 soldats français.
Ce cessez-le-feu avait été décidé en application des accords signés la veille.
Les accords d’Evian ont été approuvés par plus de 90% des Français lors du référendum du 8 avril 1962.
Ce mercredi 19 mars, au monument aux morts de Bar le Duc, pour honorer les victimes civiles et militaires du conflit, étaient présents aux côtés d'Hubert Pêcheur, président de la section locale de la FNACA, le secrétaire général de la préfecture et les élus de gauche: Jean-Louis Dumont, député, Roland Corrier, Diana André, et Jean-Claude Salziger, conseillers généraux et Nelly Jaquet, conseillère régionale. Albert Ringlé, président départemental de la FNACA, a relu l'ordre du jour du général Ailleret annonçant la fin des hostilités et a rappelé le message de sa fédération:
" commémorer, c'est respecter la vérité, nous ne laisserons pas s'installer l'oubli du sang versé, des souffrances endurées de part et d'autre" en associant dans le souvenir et la mémoire, les militaires français morts en Algérie, toutes les victimes civiles et les harkis abandonnés à leur triste sort par le gouvernement français.