Dès l'annonce par Meuse Grand Sud de l'instauration éventuelle d'une taxe appelée TPLE (Taxe Locale sur la Publicité Extérieure), j'ai été quelque peu interloquée par ce que je considère comme un mauvais signe apporté au développement du commerce local. Comme tous les commerçants, je prends acte que ce n'est qu'une étude. Une énième étude, au milieu de toutes celles qui sont désormais un passage que l'on pense obligé pour prendre toute décision dans une collectivité.
J'ai eu l'intention, lors de l'annonce, de commenter ce lancement d'étude. Je suis restée en réserve, voulant attendre et voir. Mais à lire ce nouvel article ce matin dans l'Est Républicain, qui montre malgré les démentis une certaine inquiétude de la part des commerçants de Meuse Grand Sud, j'ai recherché les éléments concernés par cette taxe, si toutefois celle-ci était décidée par la collectivité. Je vous livre en images des extraits d'un document très clair réalisé par l'ACFCI, que vous pouvez retrouver ici. (Cliquez sur chaque image ci-dessous et faites défiler)
Si effectivement, les petits commerces de centre ville, au vu des dimensions de leur affichage prises en compte, seraient a priori épargnés, il ne faudrait pas que, entre autres, les grandes surfaces de la périphérie de nos petites villes soient impactées par cette TPLE.
Il y a toujours danger, quand il y a velléité de taxer.... L'effet escompté (mais au fait, quel est l'effet escompté?) risque fort de se retourner non seulement contre ceux qui pensent avoir trouvé l'alpha et l'oméga pour un accompagnement positif au développement économique dans notre bassin de vie, mais en premier lieu contre ceux qui par ricochet font vivre le commerce, les commerçants d'abord, "petits" ou "grands" et par là-même les consommateurs. Sans oublier les centaines d'emploi induits. La fuite vers d'autres zones de chalandise est déjà suffisamment prégnante.
Notre collectivité est loin d'être une zone d'affichage sauvage comme on peut la vivre à l'approche de grandes agglomérations. Il est d'autres dispositifs possibles à disposition de la collectivité. Encore faut-il une véritable volonté politique.