Je vous l'avais dit!
Mes jolies princesses du jardin ont été pour beaucoup étouffées par ce cannibale de taraxacum officinale, plus connu sous le nom de pissenlit ou encore dent de lion.
Robuste et plein de d'ardeur, il a résisté à la dernière grande averse qui a couché les longues feuilles des iris, plié les tiges des jacinthes et défloré les corolles des tulipes. Dardant fièrement ses pétales d'or, il fait la nique au jardinier qui n'en peut mais.
Mais en le regardant de plus près, on peut lui trouver du charme à cet ogrillon, ressemblant à un petit dahlia miniature. Ne trouvez-vous pas? (Cliquez sur la photo, et vous constaterez!)
L'ennui, c'est que non contents de coloniser la vue, ces capitules vont se transformer dans peu de temps en une multitudes de petites houppettes qui, si gracieuses soient-elles, vont s'envoler avec légèreté vers les nuées. Et convoyant généreusement ces petits embryons de futurs taraxaca, elles vont préparer le futur printemps, et même pas en secret, comme dirait Théophile, le cher poète de nos années cartable et encrier!
Enfin, comme un peu de douceur dans ce monde de brute ne nuit pas, il paraît qu'il est né de la poussière soulevée par le char du soleil. Alors, si c'est vrai, chapeau bas!